Maîtriser la taille de l’olivier, c’est un peu comme trouver le bon rythme au jardin : ni trop, ni trop peu, juste ce qu’il faut pour que l’arbre s’exprime sans perdre le nord. Dans les oliveraies du Sud ou sur un balcon parisien, il faut jongler avec la vigueur des pousses, le vent, les maladies et tes envies d’olives dignes d’une tapenade maison. On taille d’abord pour accompagner l’arbre, éviter la pagaille dans le feuillage, mais surtout pour booster la production et la qualité des fruits. Le secret ? Respecter la période de taille, comprendre comment s’y prendre avec un jeune olivier, entretenir la charpente et éviter les pièges classiques.
Si tu penses que l’olivier pousse gentiment tout seul, il se pourrait que tu changes d’avis après avoir vu un arbre oublié dix ans dans un coin du jardin… Taille mal pensée = branches emmêlées, maladie, peu d’olives et silhouette bancale. Bref, rien de pire pour le moral du jardinier. Mais pas de panique : avec quelques astuces pratiques, de l’observation et deux ou trois coups de sécateur bien placés, même un amateur peut transformer son olivier en un solide compagnon, beau à voir et généreux en récolte.
En bref
La taille de l’olivier n’est pas obligatoire mais booste la croissance, la fructification et la santé de l’arbre.
Période idéale : début du printemps, après les risques de gelées et avant la floraison.
Adapte la taille (formation, entretien, fructification) selon l’âge et la vigueur de ton arbre.
Utilise les outils propres (sécateur, scie) et protège-toi mains et bras.
Privilégie une taille douce, jamais plus du tiers du feuillage par an, et respecte la charpente originale.
Prévois une taille progressive pour les oliviers devenus trop hauts, et fais attention aux erreurs courantes.
Avantages de la taille olivier pour une production optimale
Un olivier sans taille ressemble vite à un buisson indomptable, avec un enchevêtrement de branches qui se chamaillent la lumière. Pourtant, contrairement à ce que pensent beaucoup de jardiniers débutants, tailler l’olivier n’est pas une obligation absolue : certains arbres vénérables prospèrent sans intervention humaine. Mais quand tu cherches une meilleure production d’olives, une résistance accrue aux maladies et une silhouette harmonieuse, prendre le sécateur reste la meilleure solution.
Le principal atout de la taille, c’est qu’elle casse le rythme « un an beaucoup, l’autre presque rien » de la plupart des oliviers, ce qu’on appelle l’alternance. Ça stabilise la récolte. Tu favorises aussi la circulation de l’air, donc tu limites l’humidité et les champignons qui adorent les branches main dans la main. Ajoute à ça une pollinisation plus homogène, et des fruits mieux exposés au soleil, donc plus savoureux.
L’aspect esthétique n’est pas négligeable non plus. Un olivier bien formé, c’est un plaisir au jardin, entre la ramure élégante et les jeux d’ombre. Reste à respecter le port naturel de l’arbre, pour ne pas transformer ta sculpture verte en un lampadaire bancal. Voilà pourquoi moduler la taille et ne jamais « raser » sans réfléchir, c’est la base. Mieux vaut moins que trop !

Quand tailler un olivier : période idéale pour la taille
S’il y a bien une règle qui ne change pas, même après vingt ans de jardin, c’est que la période de taille fait ou défait la santé d’un olivier. L’idéal ? Dès la fin de l’hiver, juste après les fortes gelées, mais avant que la floraison ne pointe son nez. Chez moi, entre mi-mars et fin avril, le créneau est parfait. À cette époque, la sève commence à monter, les jeunes pousses se montrent et l’arbre cicatrise plus vite. Attention : si tu tailles trop tôt et qu’un coup de froid arrive, tu peux flinguer les jeunes rameaux.
Ça ne veut pas dire qu’on ne touche plus à l’olivier passé le printemps : tu peux toujours faire des retouches l’été. Mais l’automne et l’hiver sont à éviter comme la pluie pour un panier d’olives, car l’arbre devient fragile, et les coupes mettent une éternité à cicatriser.
Période | Type de taille | Conseil pratique |
|---|---|---|
Début printemps (mars-avril) | Principale / Formation / Entretien | Après gelées, avant fleurs ; feuillage sec ou branches mortes à enlever en priorité |
Été (juin-juillet) | Légères corrections | Retirer quelques tiges déséquilibrées, sans fragiliser l’arbre |
Automne-hiver | A éviter | Risque de maladies, mauvaise cicatrisation, vulnérabilité accrue |
Tailles légères d’été : ajuster la forme sans fragiliser
L’été, l’envie peut parfois te prendre de rafraîchir un peu ton olivier, surtout si tu remarques des tiges partant de côté ou un déséquilibre dans la silhouette. Pas besoin de sortir la grosse artillerie : une petite taille douce suffit. Ici, pas question de couper des charpentières ou de grands rameaux, contente-toi de raccourcir les nouvelles pousses ou de retirer une branche qui s’égare franchement.
Utilise un sécateur bien aiguisé pour sectionner net, sans « mâcher » le bois.
Privilégie l’élimination des pousses faibles, malades ou trop proches les unes des autres.
N’interviens jamais sur la structure principale en été pour ne pas épuiser l’arbre.
En deux coupes bien placées, tu gardes un olivier en forme sans bousculer sa croissance. Simple, propre, durable : c’est souvent la meilleure solution.
Pourquoi éviter la taille en automne et hiver
L’automne, c’est la saison où l’olivier commence à ralentir sa croissance. En taillant à ce moment, tu laisses des portes d’entrée ouvertes aux maladies et tu forces l’arbre à gaspiller ses réserves pour panser ses plaies alors que la sève ne circule presque plus. Même chose en plein hiver : chaque coupe reste là, béante, vulnérable jusqu’au retour du printemps.
Un exemple ? Chez un voisin, une taille sévère faite en décembre a coûté deux ans de floraison à son arbre. Résultat, pas d’olives ou presque, et des parties entières du feuillage séchées au lieu de repousser.
Période taille olivier : planning
Planning annuel de la taille olivier
Un bon planning pour la taille d’un olivier se compose toujours de trois grandes étapes : observation juste après l’hiver, taille sérieuse au début du printemps, retour sur place en été pour de très petites corrections si besoin. En dehors de ces fenêtres, il vaut mieux ignorer le sécateur et laisser l’arbre dormir.
Conseils pour organiser un calendrier de taille efficace toute l'année
N’hésite pas à noter sur ton agenda (ou ton appli préférée) les dates importantes : observation en mars, taille vers avril, petite vérification en juin. L’astuce bonus, c’est de repérer les pousses problématiques ou malades à la fin de l’hiver, puis de terminer la coupe principale à la montée de sève. En été, limite-toi à l’essentiel pour ne pas stresser l’arbre.
Repère les rameaux abîmés dès la sortie du froid.
Attends la fin des gelées pour tailler la charpente.
Ne programme jamais une taille forte avant novembre ou décembre.
Comment tailler un olivier : Structurer un jeune arbre
Que ton jeune olivier soit planté en pleine terre ou en pot, les toutes premières années sont déterminantes. On commence la taille dès qu’il mesure 1 mètre environ, généralement vers la 2e ou 3e année. Cette phase, appelée "taille de formation", vise à établir un tronc solide et à façonner la charpente future de l’arbre.
Si tu laisses faire la nature, tu risques d’obtenir un tronc tordu et des branches à n’en plus finir, mais des olives minuscules sur des rameaux anémiques… Mieux vaut intervenir tôt pour canaliser la vigueur, sans pour autant brider l’élan naturel de l’arbre.

Sélection de la tige principale pour un tronc solide
Ici, la patience est reine. Dès la deuxième année, repère la tige la plus droite et la plus vigoureuse. C’est elle qui deviendra le pilier central de ton olivier. Toutes les branches partant trop bas doivent être supprimées à la base du tronc, pour ne pas épuiser la force de l’arbre.
Garde une seule tige principale sur les 40 à 70 premiers centimètres.
Supprime les petits rameaux latéraux.
Taille les rejets qui poussent à la base du tronc d’un coup de sécateur bien sec.
Un tronc fort, c’est la clé d’un olivier stable sur le long terme, qui résiste mieux aux intempéries et donne plus d’olives adultes.
Créer une charpente harmonieuse en gobelet avec 4 à 5 branches
Après avoir installé ton tronc, il faut imaginer la charpente de l’olivier comme un gobelet renversé. Quatre à cinq branches principales, bien réparties autour du tronc, vont former cette "coupe". Plus tu donnes d’espace à ces charpentières, plus la lumière pénètre au cœur de l’arbre.
Sélectionne 4 ou 5 branches vigoureuses partant du haut du tronc, espacées d’au moins 10 cm.
Soutiens l’équilibre en gardant la même longueur pour chacune.
Supprime tout rameau concurrent ou faible, en évitant les coupes trop rapprochées.
Un olivier bien charpenté te simplifiera la taille d’entretien les années suivantes, et protègera des vents forts, tout en évitant les fourches cassantes.
Techniques pour favoriser une croissance équilibrée et durable
Aucune magie ici, juste du temps et quelques astuces : oriente les branches charpentières légèrement vers le haut, mais jamais parfaitement verticales. Coupe ou pince les rameaux qui concurrencent la branche maîtresse chaque printemps. Si jamais deux branches principales semblent se faire la guerre, n’hésite pas à en sacrifier une pour garder l’aération.
Erreur fréquente | Conséquence | Solution |
|---|---|---|
Mauvaise sélection de tige principale | Tronc tordu, arbre instable | Reprendre la taille même tardivement, réorienter avec liens souples |
Branches charpentières trop proches | Faiblesse structurelle | En garder 4 ou 5, bien écartées |
Oubli des rejets à la base | Perte de vigueur générale | Supprimer systématiquement dès apparition |
Favoriser la ramification et équilibrer la silhouette du jeune olivier
Après la première taille sérieuse, surveille la vigueur au sommet de l’arbre. Si une charpentière devient trop dominante, pince ou écourte légèrement sa pointe : ça stimule l’apparition de rameaux secondaires sur les autres bras, donc plus d’équilibre. L’olivier aime le soleil : casse les zones d’ombre en taillant les branches secondaires qui font obstacle à la lumière.
Un arbre bien structuré serait presque "autonettoyant" les années suivantes. Tu limites les interventions fortes, tu favorises l’aération et tu obtiens une silhouette d’olivier de carte postale.
Taille d’entretien olivier : préserver la santé et la forme
Un olivier à la ramure formée réclame peu d’entretien mais une vraie régularité. La taille d’entretien consiste à alléger le houppier, évacuer les tiges malades, mortes, âgées ou mal orientées et supprimer les rejets et gourmands qui surgissent chaque année. Chez les amateurs, une taille douce tous les 2 à 3 ans est largement suffisante.
L’astuce : toujours privilégier la santé globale de l’arbre à la recherche d’une silhouette "trop parfaite". Un houppier aéré empêche la maladie de s’installer et favorise la maturité homogène des olives.

Éliminer branches mortes et mal orientées pour un houppier aéré
Chaque printemps, commence par repérer les branches brunes, sans feuilles ou fissurées : ce sont tes cibles prioritaires. Les rameaux qui se croisent, frottent ou poussent vers l’intérieur du houppier doivent disparaître aussi.
Enlève les branches sèches avec une scie ou un sécateur propre.
Garde un intervalle d’espace entre chaque charpentière pour une aération maximale.
Fais attention aux tiges à la base de l’arbre, souvent sources de déséquilibres.
Un houppier bien aéré, c’est moins de maladie, des olives qui respirent et une taille plus facile les années suivantes.
Importance de la taille douce tous les 2-3 ans chez amateurs
Ce n’est pas la course à l’échelle chaque année. À moins d’avoir un olivier à vocation professionnelle, une taille douce tous les deux ou trois ans suffit amplement. L’objectif : garder la structure, limiter la croissance anarchique des rameaux et sanctionner les tiges faibles ou malades. Un trop grand enthousiasme au sécateur fait plus de mal que de bien, alors modère la main !
Retire un tiers du feuillage au maximum, jamais plus.
Raccourcis les branches qui s’éloignent trop de la charpente.
Laisse l’arbre récupérer une saison entière après une taille un peu plus sévère.
Taille de fructification olivier : optimiser la qualité et quantité des olives
Pour les gourmands en olives maison, la taille de fructification est incontournable. La clé, c’est de comprendre que ce sont les rameaux de deux ans qui portent les fruits les plus qualitatifs. Les rameaux ayant porté l'année précédente épuisent rapidement leur potentiel et doivent donc laisser la place aux nouveaux candidats.
Supprime sans hésiter les bouts de rameaux tout desséchés.
Évite les coupes sévères qui pourraient déséquilibrer la répartition entre feuillage et floraison.
Éclaire la couronne en éliminant les branchettes qui se gênent ou s’enchevêtrent.
Supprimer rameaux fruités pour stimuler ceux de deux ans
Quand l’olivier a fructifié, tu verras que les extrémités de certains rameaux sont grisâtres ou vieillies : c’est là qu’il faut intervenir. Chaque coupe stimule la pousse de nouveaux rameaux secondaires, qui assureront la récolte dans deux ans.
Cherche toujours à garder des branches jeunes, vigoureuses et bien exposées à la lumière pour maximiser la qualité et quantité d’olives récoltées.
Éclaircir la couronne et raccourcir branches éloignées
Autre secret de jardin : plus une branche s’éloigne du tronc, moins elle est nourrie. Il suffit de la raccourcir légèrement, sans la raser, pour ramener l’énergie vers des zones productives.
Type de coupe | Effet sur la fructification | Risques à éviter |
|---|---|---|
Coupe d’extrémité de rameaux (2 ans) | Renouvellement rameaux fructifères | Taille trop sévère = peu de fruits l’année suivante |
Éclaircissage intérieur houppier | Plus de lumière, meilleures olives | Attention à ne pas tout dégarnir d’un coup |
Réduction branches éloignées | Énergie concentrée sur rameaux centraux | Taille excessive = déséquilibre silhouette |
Spécificités taille olivier en pot et pour oliviers trop hauts
Un olivier en pot, c’est comme un bonsaï à grande échelle : t’es vite tenté de trop tailler ou pas assez. Ici, la taille doit être douce, surtout pour ne pas perturber la charpente réduite. L’essentiel : supprimer les rameaux morts, raccourcir légèrement ceux qui débordent du pot, mais garder la structure principale intacte.
Pour les géants du jardin qui culminent à 6 mètres faute d’intervention, la seule solution raisonnable, c’est une réduction progressive sur 2 à 3 ans. Une taille trop rapide déclenche une explosion de rejets et une baisse d’olives, pas malin...
Taille douce en pot : préserver charpente et limiter les coupes
Même si l’olivier adore le grand air, en pot il faut se montrer prudent. Interviens une fois par an, à la montée de sève, avec le strict minimum : branches mortes, pots qui tapent le bord ou déséquilibres flagrants. La structure charpentée doit rester solide pour résister aux coups de vent et éviter la chute de feuilles en série.
Utilise un sécateur bien affûté, désinfecté à l’alcool avant chaque session.
Coupe à 0,5 cm au-dessus d’un œil tourné vers l’extérieur.
Ne touche pas aux rameaux secondaires proches de la charpente, sauf maladie.
Taille progressive pour réduire la hauteur sans stress
Un olivier devenu trop haut doit être rabaissé sur plusieurs saisons. Cible chaque année 1 ou 2 grandes branches verticales, raccourcies d’un tiers. L’arbre n’y voit que du feu si tu fais ça au printemps et tu évites ainsi la panique des repousses folles et du bois cassé.
Gestion des repousses après taille pour un olivier en pot ou grandissant
Les semaines qui suivent une taille, surveille la base et les charpentières. Les repousses se multiplient vite : garde celles qui renforcent la charpente et élimine toutes les autres dès leur apparition. Un petit coup de sécateur régulier et tu gardes la forme de l’olivier parfaite, même en bac.
Bonnes pratiques de taille olivier : outils, sécurité et suivi
Avant d’attaquer la taille de ton olivier, mise tout sur la préparation. Tes outils (sécateur, scie à main) doivent être propres et bien affûtés. Oublie les coupes au couteau de cuisine ou les vieux sécateurs rouillés : chaque blessure inutile est une invite aux champignons et bactéries. Les bonnes pratiques s'appliquent en se renseignant sur de bonnes sources.
Désinfecte tous tes outils à l’alcool à brûler avant et après usage.
Porte toujours des gants résistants pour éviter piqûres et coupures.
Préfère un coupe-branches pour les sections de plus de 3 cm.
Applique une pâte cicatrisante sur les coupes supérieures à 2 cm, surtout au printemps.
Désinfection, port de gants et utilisation d’outils adaptés
Un bon taille ne se fait jamais à la va-vite. La désinfection des outils t’évite les soucis, et les gants résistent aux surprises piquantes ou aux échardes. Le choix du sécateur adapté à la taille des branches t’offre un gain de temps : les modèles à crémaillère pour les branches dures, les simples pour les rameaux fins. Un conseil : ne coupe jamais davantage que ce que peut supporter l’arbre, et fais des coupes franches.
Reconnaître branches à supprimer pour santé et productivité
S’il y a un secret, c’est l’observation. Les branches mortes, noircies, mal orientées ou les gourmands poussant vers l’intérieur nuisent à la lumière et à la fructification. Fie-toi à l’aspect du rameau : les jeunes sont verts, souples avec des feuilles saines ; les vieux sont gris, anguleux et souvent chargés de mousse ou d’écorce qui s’effrite.
Rôle de la taille sévère pour oliviers négligés ou en formation
Parfois, la taille douce ne suffit plus : oliviers abandonnés, malades ou très jeunes en transformation réclament une taille sévère. Jamais en dehors du printemps ! Ici, on coupe franchement les charpentières superflues, on laisse 3-4 bras maîtres, et on suit l'arbre de près pendant sa reconstruction. La cicatrisation mettra plusieurs saisons… mais ça vaut le coup sur le long terme.
Erreurs courantes à éviter lors de la taille de l’olivier
Tailler l’olivier, ça peut vite virer au casse-tête si tu te laisses emporter. Le classique du débutant : vouloir faire une "taille de rajeunissement" chaque année. Impossible ! Tu épuises l’arbre, qui repart en tiges sans olives, ou pire, qui attrape la maladie.
Ne jamais tailler pendant le gel ou sous la pluie.
Trop raccourcir la ramure d’un coup, surtout sans observer la charpente.
Oublier les traitements de cicatrisation après des grosses coupes.
Laisser des tire-sèves (gourmands) en position centrale.
Tailler en automne ou en hiver, surtout après une saison sèche.
N’hésite pas à demander conseil à un voisin qui a de la bouteille ou à regarder la réponse de l’arbre l’année suivante. Comme souvent au jardin, la patience paye.
Quand tailler un olivier pour éviter les maladies ?
La meilleure période, c’est entre mi-mars et fin avril, après les risques de gelées et avant la floraison. On évite toute coupe en automne ou hiver, période à haut risque d’infection ou de mauvaise cicatrisation.
Faut-il tailler chaque année pour avoir beaucoup d’olives ?
Non, une taille douce tous les 2 à 3 ans suffit pour stimuler la fructification et maintenir la forme. Trop tailler fatigue l’olivier et ralentit la production.
Quels outils privilégier pour tailler un olivier ?
Un sécateur affûté pour les petites branches, une scie à main pour les plus grosses sections, et toujours désinfectés. Prévoir des gants robustes et une pâte cicatrisante pour les plus grosses plaies.
Que faire si mon olivier est devenu trop grand pour mon jardin ?
Procède à une taille progressive de la couronne, sur deux à trois ans, pour abaisser la hauteur sans brusquer l’arbre. Supprime une grande branche maîtresse par saison, jamais toutes d’un coup.
Comment reconnaître les rameaux porteurs de fruits ?
Les rameaux porteurs sont âgés de deux ans, souples avec feuilles bien vertes. Ce sont eux qui donnent les meilleures olives ; les vieilles extrémités ou trop longues doivent être raccourcies.